Une goutte de Torah – Année 13 – n° 663 – Chela’h Le’ha
25 Sivan 5785 – 21 juin 2025
Cette goutte de Torah est dédiée au succès de nos vaillants soldats dans leur lutte pour l’annihilation de nos ennemis et le retour de nos otages sains et saufs B’H’, ainsi qu’à la guérison complète de notre relectrice, Tania bat ‘Haya Clara.
Le drame des explorateurs – Une faute d’orgueil ?
Suite à la demande du peuple, Moïse envoie des explorateurs pour reconnaître le terrain avant d’envahir la terre de Canaan. Quand ils reviennent, leur rapport, très négatif, déclenche une hystérie générale dont des rebelles profitent pour convaincre les Hébreux de retourner en Egypte. Pour les punir de leur manque de confiance, D.ieu les condamne à errer quelques 39 années supplémentaires dans le désert.
Comment les explorateurs, chefs de tribu d’une haute stature spirituelle, témoins des miracles de la sortie d’Egypte, ont-ils pu douter du succès de l’invasion de Canaan, terre promise par D. ?
Parmi les multiples réponses données à cette question, Rav Yaakov Kanievsky explique que les explorateurs ont surestimé leur importance. Ils se sont convaincus que Moïse leur avait confié une mission vitale : inspecter la terre de Canaan pour décider si l’invasion était possible.
Ils croyaient fermement que l’avenir du peuple juif reposait sur leurs épaules, alors qu’en réalité Moïse leur avait simplement demandé une description de la terre. Le succès de la conquête, lui, était assuré par la promesse divine dont la fiabilité ne faisait plus de doute.
Cette importance qu’ils se sont donnée les a conduit à interpréter leurs observations en faisant abstraction de la promesse divine, et à conclure que l’invasion de Canaan était impossible.
Il est des circonstances où il est bon de s’interroger sur notre réelle importance !
Une histoire
Un motard fonce à 150 km/h sur une route déserte quand il se trouve nez à nez avec un petit moineau. Il essaye d’éviter le malheureux oiseau, mais la collision est inévitable!
Il voit, dans le rétroviseur, la malheureuse petite bête faire des pirouettes sur le bitume, puis tomber sur le dos, ailes étendues. Pris de remords, il s’arrête, ramasse la bestiole inconsciente, achète une petite cage, et l’y installe douillettement, avec un peu de pain et une soucoupe d’eau pour quand elle se réveillera.
Le lendemain, l’oiseau se réveille, voit les barreaux de la cage, le morceau de pain et la soucoupe d’eau, se prend la tête entre les ailes et s’exclame: “Je le savais! J’ai tué le motard et me voilà en prison, au pain sec et à l’eau !”
Chabbat Chalom
Jean Guetta
Relu et mis en page par Tania Guetta