Pin’has

Une goutte de Torah – Année 11 – n° 561 – Pin’has

19 Tamouz 5783 – 8 juillet 2023

Apprécier la terre d’Israël

Nous rentrons dans la période des “Trois semaines”- du 17 Tamouz à Ticha beAv – où certaines coutumes de deuil sont adoptées en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem. Les Parachas qui sont habituellement lues pendant cette période sont Pin’has, Mattot, Massé et Devarim.

Selon nos Sages, chaque Paracha dégage une énergie liée aux événements survenus à la période du calendrier pendant laquelle elle est lue. Pourtant, les Parachas susmentionnées traitent de sujets variés qui n’ont a priori pas de rapport avec la destruction ou le deuil.

Selon le Bnei Issa’har, rapporté par Rav Alport, le fil conducteur de ces Parachas est la terre d’Israël :

·      La Paracha Pin’has discute de la manière dont la terre d’Israël doit être divisée entre les tribus (26:52-56) et de la demande des filles de Tselof’had qui ne voulaient pas être exclues du partage (27:1-7).

·      La Paracha Mattot relate la demande des tribus de Gad et de Ruben qui voulaient s’établir à l’Est du Jourdain (ch. 32).

·      La Paracha Massé définit les frontières de la terre d’Israël (ch. 34).

·      La Paracha Devarim rappelle la promesse divine de nous donner la terre (1:8) ainsi que la faute des explorateurs qui l’ont dénigrée (1:22- 46)

Nous devons être vigilants, durant cette période qui a été le prélude à notre exil, à renforcer notre appréciation pour la terre d’Israël.

Selon Rav Alport, citant le ‘Hatam Sofer, une personne qui ne respecte pas une certaine Mitsva ne devrait pas monter à la Torah lorsqu’est lu le passage relatif à cette Mitsva. En conséquence, il est préférable de réserver les montées à la Torah qui parlent de la terre d’Israël aux personnes qui démontrent d’une manière ou d’une autre un véritable amour pour la terre d’Israël.

Une histoire

Un touriste chinois arrive en Israël. Le taxi qui l’emmène à Tel Aviv croise quelques bus, et il interpelle le chauffeur : “Comme les bus sont lents ici ! En Chine ils sont très rapides ”.

Peu après, ils longent la voie ferrée : “Ce train est très lent, en Chine les trains sont beaucoup plus rapides.”

Arrivé à Tel Aviv, il observe les piétons et s’exclame : “Qu’est-ce que les gens marchent lentement ; en Chine tout le monde marche beaucoup plus vite ! ”

Arrivé à destination, le chauffeur lui indique la somme à payer et le touriste s’indigne : “Mais c’est exorbitant, votre compteur va beaucoup trop vite ! ”

“Ben oui ”, rétorque le chauffeur, “Il a été fabriqué en Chine ! ”

Chabbat Chalom

Jean Guetta

Relu et mis en page par Tania Guetta